Ce concept à la fois politique, juridique et philosophique a vu le jour en 1945 par la déclaration universelle des droits de l’homme fait par l’Organisation des Nations Unies. Grâce à sa globalisation, ils sont conciliables dans tous les domaines en société comme le cas de la prison. Donc, les observateurs veulent savoir s’ils sont respectés ou non ?
La notion des droits de l’homme
Il est important de savoir que les droits de l’homme sont considérés comme une armure qui protège ses bénéficiaires. Ils sont comme la nature parce qu’il est possible de les violer, et ils sont aussi comme le temps c’est-à-dire qu’ils offrent à tout le monde le même traitement, quel que soit le statut de la personne concernée. Les deux valeurs clés qui fondent les droits de l’homme sont : la dignité humaine et l’égalité. C’est pour cette raison que les pays civilisés, les différentes cultures et religions dans le monde soutiennent cette idée. Mais, ces deux valeurs font aussi sortir de plusieurs autres valeurs comme :
- Le non-discrimination
- La tolérance
- La liberté
- Le respect des autres
- La responsabilité
- La justice
Notons également que les droits de l’homme sont incessibles, car vous ne pouvez pas les perdre ; ils sont universels c’est-à-dire qu’ils régissent toutes les personnes dans le monde sans limites dans le temps et ils sont interdépendants, indissociables et intimement liés parce que ses droits ne sont pas indépendants les uns des autres.
Les manifestations du non-respect des droits de l’homme en prison
D’une manière générale, de nombreuses situations que nous allons invoquer par rapport à la condition de vie des détenus démontrent le non-respect des droits humains. Tout d’abord, il y a la surpopulation carcérale qui fait partie de l’un des problèmes majeurs rencontrés dans le monde. Elle rend très difficile l’humanisation des conditions de détention parce que l’espace occupé par un détenu dans des cellules partagées peut aller de 3m2. Et cela rend inévitablement aussi les conditions de travail des administrations pénitentiaires pénibles, car la surpopulation entraîne souvent l’agitation et le désordre. Ensuite dans certains établissements pénitentiaires selon l’Observatoire international des prisons, les détenus subissent plusieurs violences, ils n’ont pas droit à la visite de leurs proches, n’ont pas accès aux douches et à des activités. Et enfin, il y a également l’absence des soins médicaux adéquats pour les prisonniers à cause de l’insuffisance du personnel médical dans l’enceinte comme le médecin spécialiste et autres. Donc, il existe un grand retard dans leur traitement.
La lutte contre le non-respect des droits de l’homme en prison
Comme il s’agit des initiatives venant des organisations internationales, les pays qui bafouent délibérément les droits de l’homme subiront automatiquement des pressions de la communauté internationale. Donc, elle est l’un des acteurs qui a pour rôle l’encadrement des pays concernés au non-respect. À côté, nous avons aussi les observateurs nationaux ou internationaux, les sociétés civiles et les organisations non gouvernementales pour interpeller sans relâche le gouvernement qui ne fait pas attention aux règles des droits humains. Sachez que les détenus par le biais de leurs avocats peuvent dénoncer ses mauvaises conditions de détention auprès des autorités compétentes afin d’obtenir une amélioration de celle-ci ou voire même une indemnisation compensatrice.